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L'importance du couvert des sols pour limiter l'inondation par ruissellement

 
Ruissellement et coulées de boue - Bussy-le-Grand (21) - orages du 10 mars 2018
Le bassin versant de l'Armançon a connu de nombreux phénomènes orageux intenses en mai-juin 2016 et début 2018. Ces phénomènes ont souvent causé de nombreux dégâts sur la voirie, les habitations mais aussi sur les parcelles cultivées.
 
Depuis octobre 2017, le SMBVA conduit une étude globale de cartographie des secteurs les plus propices à engendrer du ruissellement et de l'érosion. Parmi les variables étudiées, la pente locale, la pédologie (nature du sol) et la couverture des sols sont déterminantes pour caractériser le risque.
  • Sur le sol couvert, l'eau commence à ruisseler plus tard (temps de réponse plus long), l'eau ruisselante est claire (moins d'entrainement de terre) et la majorité de l'eau est drainée par la terre (tuyau le plus bas).
  • Sur le sol nu, les particules de terre sont immédiatement arrachées et le ruissellement commence dès les premières secondes (tuyau du haut).
La quantité d'eau stockée à la parcelle est aussi bien différente.
L'adaptation des pratiques culturales est un vrai levier pour limiter l'érosion des sols, dont les cultivateurs sont les premiers touchés. Ces solutions diffuses peuvent être couplées à des aménagements d'hydraulique douce (haies, fascines, bandes enherbées...).
Perte en sols - Bussy-le-Grand (21) - orages du 10 mars 2018