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La sècheresse frappe fort, encore une fois ...

Des records de températures battus, une baisse des précipitations de 84% sur le mois de juillet par rapport aux normales climatiques, 2/3 des départements "en crise"... tant d'indicateurs indiquant que la sécheresse est bien là, et qu'elle frappe fort.

 

Et c'est là tout le problème ! A l'inverse de l'inondation qui, bien qu'impressionnante, est un phénomène qui ne dure pas dans le temps (quelques semaines dans les cas les plus graves), la sécheresse, elle, est un phénomène qui peut durer plusieurs mois qui peut donc entraîner des conséquences bien plus préoccupantes.

 

Mais cette sècheresse n'est pas uniquement due à la météo extrême de ce dernier mois. En effet, il faut remonter au dernier hiver où la recharge des nappes a été très peu importante à cause d'un hiver très peu pluvieux. Par la suite, la pluie tombée lors des mois d'avril et juin a principalement été captée par la végétation et le sol, sans que celle-ci ne vienne terminer sa course dans les profondeurs du sous-sol.

 

C’est ainsi que, depuis quelques mois, plusieurs niveaux de restrictions des usages de l'eau sont successivement mis en place afin de pallier ce manque d'eau, comme :

- Les prélèvements destinés à la production d’hydroélectricité dans les canaux ou conduites de dérivation,

- L’arrosage des jardins et pelouses privées,

- L’irrigation hors cultures maraîchères, pépinières horticoles, culture porte-graine et arboriculture fruitière,

- Le lavage des véhicules sauf en station professionnelle,

- Le remplissage des piscines,

- Le remplissage et la vidange des plans d’eau,

- Etc…

 

De plus, de nombreux secteurs (industriels, canal de Bourgogne, irrigation pour l'agriculture, sans oublier les milieux naturels aquatiques) ont un besoin d'eau en cette période. C'est pourquoi des cellules de crise locales, appelées Commission sécheresse, ont pour but de discuter et de prioriser les usages les plus importants aux regards des enjeux.

 

 

 

C’est dans le but de gérer ces problèmes que les Syndicats de l’Armançon et du Serein se sont associés pour élaborer un Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau, afin de discuter des enjeux liés à l'eau, de la répartition des volumes prélevés en période de tension, des orientations à prendre pour réduire notre vulnérabilité face aux manques d'eau ...