Le diagnostic réalisé dans le cadre du S.A.G.E. fait apparaître un état de santé plutôt médiocre du bassin de l’Armançon.

 

Comme pour un être vivant, les dysfonctionnements du « système rivière Armançon » forment un tout et sont d’autant plus menaçants qu’ils sont intimement liés.

 

Voici les symptômes :

La dégradation progressive de la qualité des eaux superficielles et souterraines

 

La qualité des eaux superficielles et souterraines s'est progressivement dégradée, avec en ligne de mire :

 

- les nitrates et les produits phytosanitaires (ou pesticides) à des teneurs importantes sur l’ensemble du bassin versant,

- le phosphore et l’azote en tête de bassin,

- les substances toxiques, notamment les hydrocarbures et les métaux lourds.

La disponibilité des ressources en eaux superficielles et souterraines ponctuellement insuffisante.


La disponibilité des ressources en eaux superficielles et souterraines est ponctuellement insuffisante pour :

 

- garantir les fonctionnalités des milieux aquatiques et humides,

- satisfaire aux besoins humains (l’eau potable, l’agriculture, l’industrie, le canal de Bourgogne).

Le risque d’inondation.


Le risque d’inondation est présent sur l’ensemble du bassin :

 

- à l’amont, par débordement et par ruissellement, dans les vallées des cours d’eau principaux et des petits affluents;

- à l’aval, principalement par débordement, sur les communes riveraines de l’Armançon et de l’Armance.

L'appauvrissement des milieux aquatiques et humides.


L’appauvrissement des milieux aquatiques et humides se traduit par :

 

- La dégradation et l’artificialisation des habitats (le lit mineur des cours d’eau, les berges, les zones humides, les bras morts…);

 

- L’uniformisation des espèces, notamment la disparition des espèces polluo-sensibles et la prédominance des espèces dites tolérantes.